Alors que les ondes et écrans sont encombrés des primaires du PS qui cumule ainsi un temps de parole exaspérant et indigeste si l'on y ajoute les reportages sur les coulisses de ces élections, voici que les médias apportent aux candidats un renfort de notoriété sous prétexte d'investigations méticuleuses et rigoureuses.
L'Express qui révèle une prétendue enquête des services de l’État sur la compagne de François Hollande se fait communicant bienveillant de celui-ci . Une journaliste connue serait donc mystérieuse par certains côtés qui mériteraient d'être « épiés » ? Les hommes de presse seraient-ils atteints du syndrome de l'espionnite, se prenant vraiment pour les gardiens de la morale républicaine en perdition ? Christophe Barbier me déçoit qui rejoint Edwy Plenel dans la traque anti-sarkozyste sous prétexte de vérité !
On avait connu naguère réserves ou discrétion plus grandes de la part de la profession journalistique, complice de l'Omerta mitterrandienne. Est-ce à dire , précisément, qu'elle est moins ou pas muselée comme elle le fut en d'autre temps, ce qui serait donc à mettre au crédit du pouvoir actuel ?
Elle devrait alors en profiter pour souligner les relations des candidats , et en particulier Hollande, « victime » par procuration , avec des élus de province aux mœurs douteuses ou convaincus de corruption par la Justice. Sans parler de la gestion calamiteuse de son département de Corrèze que l’État va sauver de la faillite !
A trop trier dans les poubelles fétides des rumeurs et allégations, la Presse menace l'opinion de défiance durable qui pourrait bien la pourrir à son tour !