En attendant que MBA (Martine Brochen Aubry) se décide à décider de peut-être prendre une décision concernant sa candidature aux primaires du PS, Jacquou-le-marrant égaye le paysage politico-campagnard de ses billevesées et saillies sentant bon le terroir et les libations de comice agricole ...
L'humeur festive et conviviale d'une exposition dans ce musée célébrissime de Sarran qui abrite et conserve les grands moments des septequinquénats chiraquiens a délié la langue de bois et promis enfin à la politique nationale l’œcuménisme tant espéré par les citoyens !
Peu importe le message que les gazetiers ont colporté comme la révélation ultime dans cette incertitude qui égare les citoyens. Les messages « off » que tous les médias déplorent en même temps qu'ils les propagent comme des scoops à la vitesse des bits à très haut débit ne sont souvent que des propos de foirail qui ramènent nos dirigeants, muselés par l'auto-censure, au niveau très humain du Café du Commerce..
En l’occurrence, les commentaires répétés dans le style gourmand d'un maquignon corrézien dont Jacques Chirac a honoré son hôte (chacun étant, en la circonstance, l'hôte de l'autre) sont apparus plutôt comme compliment de collègue après une bonne tête-de-veau arrosée d'une grande blonde mousseuse.
Les déclarations rurales de notre ancien président n'ont rien d'un appel du 18 juin !...
Mais elles suggèrent opportunément d'aller humer le bon air limousin et s'initier au carressage de cul de vaches, exercice très ludique qui peut faire oublier les aigreurs citadines et les rivalités stériles...