Le PS qui a d'autres chats et félines à fouetter s'est retiré de l'arène pakistanaise. Les gladiateurs qui s'y affrontent sont tous de la même famille, la dextre. Au moins, ils connaissent les règles communes du combat! Contre une rumeur, une forte dose d'indignation, suivie par l'adversaire d'un léger repli tactique pour mieux revenir au soleil avec de nouveaux filets ressortis opportunément du magasin à accessoires. Les pouces médiatiques se tournent vers le bas pour accompagner les assauts et un murmure gourmand parcourt les gradins à chaque nouvelle blessure.
De nouveaux rétiaires repentis ou retournés sortent de l'ombre non sans avoir affuté leurs lames rouillées par le temps. Il leur revient comme une ardeur revancharde, curieusement étouffée durant de nombreuses lunes...
La geste ampoulée des adversaires , les ballets d'esquive, les coups bas ou traversiers ne promettent pas d'issue claire aux affrontements. Une majorité dans les gradins réservés aux notables et scribes a déjà accordé crédit aux pythonisses et espère un dénouement sanglant. La plèbe en revanche, plus appliquée à la recherche de nourritures qu'aux duels fratricides du moment, ignore ce cirque, ses péripéties et retournements de situations.
Le peuple sait que les vérités sont travesties et que la démocratie sera la seule et ultime victime des glaives et tridents de haine...