Alerté par la journée mondiale sur la maladie d'Alzheimer, je me suis contraint ce matin à scruter ma mémoire, à la recherche de souvenirs précis. Soudain éclairé par une fulgurance, je me suis demandé si je n'était pas l'objet de cette fantaisie du cerveau qui nous fait vivre un événement avec l'impression très nette du déjà-vu?
J'ai alors consulté mes archives avec fébrilité. Heureusement pour ma santé, hélas pour celle de la France, la récurrence des faits est établie. Trois ans après les turbulences sociales d'automne, le même scenario est rejoué inlassablement. Quelques modiques variations marquent l'action mais la requête est intangible: Rien ne doit changer!
Ce qui m'autorise à m'autoplagier sans scrupule . En modifiant cependant légèrement mon propos graphique. Aux heureux, fertiles de la mémoire, de trouver l'indice d'ici jeudi, nouveau jour de grèves...
