Tout doucement, insidieusement, les idées calamiteuses de la Gauche et des syndicats s'insèrent dans le projet de réforme des retraites. Pour les faire entrer par les portes dérobées, Martine Aubry assène des semonces sonores qui focalisent l'attention sur le perron médiatique.
Par exemple, sa dernière saillie clame que dès le retour du PS au pouvoir, en 2012 ( ??!!) l'âge de la retraite sera refixé à 60 ans. En tirant de gros boulets menaçants , elle satisfait les crédules avec les tabous éculés de gauche cacochyme et continue son jeu de poker menteur en détournant l'attention des vrais enjeux.
En lui donnant quelque gages, le Gouvernement pourra confirmer l'option principale d'allongement de la durée de travail. Déjà il entrouvre la porte de la (sur)taxation du capital qui n'est déjà pas épargné. Ainsi des contrats d'assurance-vie qui sont grignotés au fil des déboires fiscaux. Ainsi de l'épargne sous toutes ses formes, que le Président en son temps fut si ardent à protéger des ponctions lourdes de droits de succession!
On va donc combler le déficit des retraites avec de nouveaux impôts sur le "capital". Et quand viendra le prochain grand chantier annoncé de la Dépendance, il faudra trouver à nouveau un substitut fiscal aux épargnes qui auront été volées à leurs fourmis prévoyantes…
La répartition,c'est répartir quoi? D'abord les trous!