En ce début d'année, une nouvelle et brutale fatalité déferle sur le peuple haïtien, déjà en peine de sérénité depuis des lustres.
Un énorme mouvement international converge vers l' île martyrisée et cela n'est que justice et devoir. Les éléments naturels qui échappent à tout contrôle humain et frappent en aveugle doivent balayer les données politiques et leurs arrière-pensées opportunistes!
Dans ce maelström kaléidoscopique de l'actualité noire, j'observe ces images qui portent cependant des nuances de luminosité fort disparates, voire paradoxales.
Haïti premier pays auto-libéré du colonialisme et de l'esclavage est, après deux siècles de "liberté", l'un des pays les plus pauvres du monde. Les USA qui ont laissé croupir la Louisiane après le passage du cyclone Katrina, se précipitent en force pour porter secours et autorité à leur petit voisin. Comme une sorte d'expiation différée.
Dans la partie orientale de la même île de St Domingue, les vacanciers continuent de bronzer sans vergogne sur les cargos de croisières ou près des cocotiers. Les nouvelles n'ont pas du franchir la toute proche frontière?
La Martinique et la Guyane consultées sur le devenir de leur statut entendent demeurer dans le giron de le République. On va même leur demander par référendum si elles acceptent la fusion département/région, procédure démocratique que l'on n'a pas ouverte aux hexagonaux!
En Guadeloupe, Domota reprend son bâton de contestataire pseudo indépendantiste pour réclamer des subsides à l'Etat qui, heureusement, est toujours là. Mayotte, devenue département français à l'insu des métropolitains et autres immigrés de l'intérieur, est l'objet d'une attention particulière du Président.
Les Comores qui ont voulu et choisi leur indépendance envoient des flottes de boat people vers ce département exotique si proche, devenu soudain un éden, par la grâce de Marianne.
Outre-mer, il y a le noir et l'outre-noir…