Face à la crise , l'Etat a joué son rôle de pompier et prévenu les catastrophes en chaîne. Il en coûte un déficit budgétaire plus que doublé en quelques mois! A l'évidence, la quenouille de la dette publique ne peut pas se dérouler encore sans dommages futurs, directs et collatéraux. On devrait en informer nos moutards, dès la maternelle…
Mais qu'à cela ne tienne, les partisans de la relance par la consommation à tout prix (c'est bien çà, en l'occurrence) , ceux qui ne tiennent pas les commandes, clament leur surenchère impérieuse à d'autres plans, à la manière de "Barack'O", leur nouveau maître es-économie sociale. Qu'importe le futur pourvu qu'on tète goulûment le présent!
Ils oublient simplement que cette gigantesque dette américaine sera dispensée aux quatre coins de la planète comme un nouvel agent toxique et que les créditeurs du Trésor américain pourraient eux aussi se retrouver en panne de finances et réclamer leur créances! La Banque fédérale peut repousser cette dangereuse option en générant une perfide inflation qui diminuerait l'addition avec le temps. Il suffit pour cela de relancer…les rotatives à billets verts!
Depuis l'avènement de l'Euro nous nous sommes interdit une telle manipulation. J'aimerais rappeler ces nuances à Benoît Hamon qui clame sur tous les plateaux les bienfaits du plan de relance américain, avant-même d' avoir pu en apprécier les résultats! Le porte-parole du PS, qualifié de séducteur par Martine Aubry ne viserait-il que des midinettes ignorantes des clés de l'économie?
Pendant ce temps-là, celle-çi tente un remake façon Ségolène au Zénith, avec une affiche particulièrement alléchante, "le Printemps des libertés"?…Ce message aguicheur est bien passé hors de l'enceinte et a fait fuir les militants peu enthousiastes à écouter la rocailleuse voix de cette candidate à la gauche-star-académie…
Le PS, doublé à sa gauche par un postier qui a décidemment du timbre et bordé à sa droite par l' incontournable Bayrou et la fraternelle Ségolène, éructe l'antisarkozysme comme seul exorcisme à son schisme annoncé. Les discours rassembleurs se dispersent dans les vents des courants divergents comme un aigre glaviot se dissémine instantanément au contact d'une eau tranquille…
Vite, pour la bonne respiration de notre démocratie, faites entrer les remplaçants moins sectaires et acrimonieux rue de Solferino avant que Nicolas Sarkozy ne les coopte pour son propre compte et que l'UMP dépitée ne vire à gauche sous la férule de Christine Boutin, la nouvelle fée des logis!