Crise financière autour de la planète.
Crise de nerfs au sein du PS!
Les "meilleurs d'entre eux" redoublent d'hypocrisie, de couardise, de contradictions et pour résumer baignent ensemble dans la spongieuse marmite du paradoxe. Mais on leur doit en la circonstance, quelques jolies formules qui , n'en doutons pas, feront florès dans le jargon politique et sur les scènes comiques.
Ainsi, Ségolène Royale , nouvelle star du show bizz, clame que "la crise peut être une chance pour la gauche si on sait empoigner les choses" . Il va falloir qu'elle se montre adroite car les bourses sont flasques..Elle ajoute que le discours socialiste manque de visibilité et nécessite de la pédagogie. Sûr, c'est elle la plus claire depuis 2007!
François Hollande, grand emberlificoteur chafouin n'est "pas responsable de refuser le plan Sarkozy mais responsable de dire qu'il faut un volet économique"… C'est limpide! Au PS, le chef parle , Laurent Fabius décide et les députés s'abstiennent.
La palme de l'humour rose revient à Pierre Moscovici qui a révélé le tout nouveau principe de "l'abstention positive" qui s'oppose au "oui-critique" tout aussi probant! Mitterrand doit se retourner vert de jalousie dans sa tombe, lui qui avait inventé le "ni-ni", désormais obsolète.
Avec ces nouveaux principes particulièrement fédérateurs, nulle doute que le congrès de Reims va consacrer une nouvelle dynamique de la gauche vers un avenir lumineux.
À condition cependant d'utiliser les prompteurs, comme au grand show du Zénith, pour ne pas s'écarter de la nouvelle ligne…