Un très gros os de mammouth à ronger tous ensemble!
Puisque les français consacrent le plus important budget à l'enseignement, ils se doivent d'accaparer le débat sur sa réforme et ne pas en laisser le monopole bruyant aux seuls enseignants, aux syndicats résistants et aux lycéens , leurs sous-traitants trublions ! Les parents d'élèves seraient inspirés de lire l'alphabet au delà des slogans de la FSU et autre SNES et s'investir en soutien de leur progéniture, mais à la maison plutôt que dans la rue!
Car il s'agit bien de refonder le contenu et les procédés de l'enseignement mais aussi corrélativement, les structures et le statut du corps enseignant pour répondre à un objectif simple, celui de remettre nos enfants dans un courant positif qui doit les porter vers une intégration intelligente , ouverte, responsable et dynamique dans la société contemporaine.
Les rendre inventeurs éclairés de la société future!
Paradoxalement, les fondamentaux qui doivent commander cette mutation, selon le ministre, font référence au passé d'une l'école de la République qui était naguère un puissant moteur de l'ascenseur social.
Sans baigner dans la nostalgie béate des paresseux de l'avenir, je peux modestement témoigner de la valeur de cette école primaire qui pendant, et malgré la guerre (39/45) et après, m'a poussé hors de l'horizon d'un cadre limité. Mon Maître, dont je n'ai oublié ni le nom, ni la blouse grise, ni l'autorité exigeante et attentive, fut l'initiateur et le stimulateur d'un devenir "ambitieux", en parfaite symbiose avec des parents à l'écoute et respectueux de son magistère.
Certes, tout n'était pas parfait si je le considère avec le recul, en particulier tous ces mots que l'on avalait sans en connaître la vraie signification et l'étymologie .l'Histoire ne nous était pas racontée mais imposée, et la France et ses colonies étaient des îles sans voisins, comme sur les cartes de la météo sur FR2! Mais cet acquis-appris était comme un sac de marche dont on avait toute la vie pour en extraire les outils et les déployer correctement, le moment venu…
La langue française est exigeante. La maîtriser c'est participer à un cercle d' entente qui tire vers le haut et dynamise la collectivité tout en valorisant chaque individu qui la constitue...
Au risque assumé d'être rétro, je préfère un alexandrin de La Fontaine à un tag sur une rame de métro. Le second passe trop vite pour que la postérité s'en souvienne!
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