En moins d'une semaine, dans le quotidien régional, trois sondages, couvrant les élections municipales de ma ville de résidence...
Premier tour, deuxième tour! Les jeux sont faits!
Le futur maire est élu par la maigre statistique de 502 inscrits sur les listes électorales du lieu! Exit les citoyens non électeurs, les sans-voix-sans-vote qui pourraient cependant avoir quelque importance parallèle et sans doute de l'influence, si j'en juge aux débats de terrasses…
Est-il nécessaire alors pour les candidats de poursuivre leur campagne et pour les citoyens de se mobiliser? Cette quasi-dictature du sondage est pernicieuse et pourrait s'avérer funeste pour le favori, en endormant ses supporters et en réveillant la combativité de ses opposants.
En revanche, le troisième sujet de sondage est intéressant qui soumet par priorité les thèmes majeurs que la population souhaite voir aborder durant la campagne. Il contribue directement à l'intelligence des débats et les candidats ne peuvent se soustraire à des réponses claires et surtout encourageantes pour leurs partisans dans les domaines abordés.
Ainsi en est-il du poids et de l'utilisation des impôts locaux, thème majoritaire dans une cité où la charge du foncier est probablement et en particulier, un gros obstacle au dynamisme des transactions immobilières?...