Au milieu des pires violences de l’actualité internationale , deux événements nationaux concomitants ( et salutaires pour le moral!) focalisent sur l’usage de notre belle langue française.
Lundi 30 octobre, le président Macron va inaugurer la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts. Ce projet fut initié par le même en 2017, dans le lieu où le roi François 1er signa l’Ordonnance de 1539, érigeant le « langage maternel françois » en langue administrative et juridique du royaume.
Dont acte ! Notre chef d’État manie à l’occasion un tantinet le paradoxe, lui qui se complaît dans l’usage de l’anglais en maintes occasions...
Par ailleurs, le Sénat vient d ‘adopter une proposition de loi pour interdire l’écriture inclusive. Le texte sera discuté en séance publique ce même lundi.
Hasard de calendrier ou cohérence des démarches ? Peu importe; l’important est cette campagne pour redonner du lustre à la langue de Molière !
Les auteurs de cette proposition disent très juste : « l’écriture inclusive constitue un frein à la lecture et à la compréhension de l'écrit. Ils estiment que l'impossibilité de transcrire à l'oral les textes recourant à ce type de graphie gêne la lecture comme la prononciation, et par conséquent les apprentissages. Ils jugent que l'écriture inclusive constitue, plus généralement, une menace pour la langue française. »
Pour une suite positive, il conviendra de rappeler aux tripoteurs féministes de la langue que l’inclusion sera désormais bannie de l’usage et surtout de l’enseignement scolaire !
Et aux entreprises, agences de publicité et médias, tous de plus en plus friands des anglicismes, que leurs baragouinages nous plongent dans une espèce d’espéranto aussi néfaste que désespérant !..