Il parait urgent de dissuader médias et experts de débattre de la dissuasion, mais surtout d’un président de la République de l’évoquer! Plus on tricote des concepts contradictoires sur les plateaux, qu’observent certains « amis » étrangers, plus on la ruine...
Grosse aberration de Macron, qui fait le 12 octobre une déclaration sur la non réponse de la France à une attaque nucléaire de la Russie en Ukraine. La faute n’est point dans l’expression de l’option qui paraît sensée en l’occurrence, mais dans l’allusion au sujet.
Il n’est pas, hélas, le premier de nos chefs d’État à faire connaître leur comportement « au cas où ». Doigt très hésitant sur le bouton de cette « saloperie de bombe atomique »(sic) a dit naguère l’un d’eux , mais après son mandat! Ce qui altère, bien que postérieurement, la crédibilité de notre dissuasion tricolore Et donc ébranle fortement les convictions craintives d’ennemis éventuels de notre pays.
Je rappelle la définition de « Dissuader » par Larousse :
« Faire renoncer quelqu'un à son intention de faire quelque chose, l'en détourner » Beau sujet pour un bac philo ?...
Pour le moment Poutine semble dissuadé d’utiliser la bombe, fût-elle tactique, et a trouvé d’autres moyens innovants de poursuivre son œuvre sinistre et barbare contre l’Ukraine.
Tout en provocant l’Occident afin d’en paraître la victime!..