Dimanche, le scénario du scrutin sera, selon les pronostics, le « Replay » de 2017. Mais revu, probablement en pire !
Rappelons-nous le score de la compétition Le Pen/Macron de l’époque : 25,5 % d’abstention - et 6,35 % de votes blancs -. L’Abstention, second parti de France à l’occasion, et Macron élu par 20 millions d’électeurs pour plus de 47 millions d’inscrits. La démocratie tricolore bien défraîchie alors, avec ce bilan ...
Le « match retour » va confirmer le défaut de millions d’électeurs et pour beaucoup de participants, le dépôt dans l’urne d’un bulletin du bout des doigts , sans conviction, voire réticent, pour faire barrage à sa concurrente.
Certains, par action civique et réaction critique, ne mettront aucun bulletin dans l’enveloppe. Les votes blancs s’ils sont conséquents ne devrons par être seulement décomptés pour faire augmenter la statistique de participation, mais enfin comme une donnée importante de l’opinion d’une partie des citoyens. Voire être traités comme un véritable choix, dans un nouveau code électoral modernisé ?
Que Macron soit réélu par défaut ne sera pas une grande victoire et il devra tenir compte de l’expression nationale positive, réactive ou absente, pour son nouveau mandat qui ne devrait pas être que joyeusement teinté du très opportun vert marseillais d’une nouvelle espérance…
D’ailleurs, Mélenchon , « élu premier ministre » selon son propre présage, commettra à coup sûr une politique sociale et économique sensiblement différente de celle de l’hôte de l’Élysée. Appuyé ou promptement stimulé et rappelé à ses promesses par la Rue, s’il leur faisait défaut!
L’avenir de notre République se présente sous de très incertains, voire d’obscurs augures...