On se rappelle comment Estrosi fut péniblement élu en 2015 face à Marion Maréchal, en dépit d’un score médiocre au premier tour ( 26,5% pour lui, 40,6 % pour elle ! ) grace au retrait des socialistes de Castaner qui avaient obtenu 16,6 % des voix. Et comment, en mai 2017, il démissionnait de la présidence de région pour redevenir maire de Nice, laissant le fauteuil à Muselier, soutenu à l’unanimité par le groupe LR de l’assemblée régionale !
Un scénario quasi identique semble se redessiner pour l’élection de juin. Avec cependant deux nuances.
La première est que le candidat Muselier (toujours LR, malgré ses salades) a devancé les urnes en recrutant des membres de LaRem, générant une mixture politique croquignolesque , des commentaires acides et des démissions des LR par sympathie, dont son complice niçois Estrosi.
La seconde est que l’ex UMP Mariani, devenu RN, est donné gagnant par les sondages. « Ce n’est qu’un sondage, il reste trente-sept jours de campagne, mais ça prouve que les électeurs de la région ont bien compris que désormais, voter Muselier, c’est voter pour M. Macron...» assure ce candidat. Analyse confirmée par nombre de commentateurs politiques et quelques figures des Républicains fortement décontenancés...
On se demande quelle alliance hybride pourrait une seconde fois défaire le pronostic annoncé et installer en PACA une représentation qui falsifierait quelque peu l’expression démocratique ?.
Faut-il regarder vers les Hauts-de-France pour y voir plus clair ?….