Les prochaines élections régionales et départementales devaient se dérouler en mars prochain. Mais ce mois a très mauvaise réputation désormais !
Rappelez-vous le dernier rendez-vous avec les urnes, le 15 mars dernier pour élire nos conseils municipaux. Participation restreinte des citoyens déjà frileux, et confinement annoncé dès le lendemain par le Président, renvoyant le second tour aux calendes...
Commis à un rapport sur les consultations de cette année, Jean-Louis Debré préconisait en novembre leur report en juin. Après le vote du Sénat favorable, l’Assemblée nationale vient de confirmer la même option avec une large majorité, aucune voix contre et quelques abstentions coté députés LFI « dubitatifs ».
Sauf réplique de Covid au travers de ses redoutables sbires variants, les dates retenues sont donc les 13 et 20 juin.
Remarquons que le choix de ce mois est particulièrement opportun, voire inspiré par l’Élysée. En effet, ce nom vient de la déesse Junon, qui dans la mythologie romaine est en même temps sœur et épouse de Jupiter. Vous suivez ?..
Espérons que sous un tel augure, les deux élections se dérouleront au bénéfice d’une démocratie retrouvant son dynamisme et ses exigences !
Cependant, dans le contexte sanitaire encore incertain, le gouvernement devra présenter au Parlement un rapport "sur l'état de l'épidémie de Covid-19 et sur les risques sanitaires attachés à la tenue du scrutin et de la campagne électorale" au plus tard le 1er avril.
Faudra-t-il alors redouter un mauvais poisson ?...