Titre relevé sur Le Figaro du jour:
« Face au coronavirus, les Français se serrent les coudes »
Je me demande si l’auteur de l’article, comme le rédacteur en chef du quotidien ont saisi le burlesque paradoxe ou volontairement privilégié le trait ? J’attribuerais volontiers un tel choix au Canard Enchaîné, familier des jeux de mots, mais pas au Figaro dont la devise reste « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. » Et je ne perçois qu’indistinctement la logique ? Blâmer le Covid-19 et faire l’éloge des Français solidaires ?
Selon plusieurs sources ; » l'origine de cette expression née au XXe siècle est incertaine, mais une hypothèse veut qu'elle fasse référence au geste que font les manifestants d'entrecroiser leur bras les uns aux autres pour faire face à l'adversité et montrer leur solidarité. »
C’est exactement la posture des adeptes cégétistes lors de leurs fréquentes et répétitives démonstrations de rue.
Martinez, frustré de la manif contre la loi sur les retraites, désormais remise aux nouvelles calendes républicaines, vient de lancer un préavis de grève pour le mois d’avril afin de dénoncer « les mesures anti-sociales » de la Loi d’urgence sanitaire.
Je doute qu'un tel préavis de serrage de coudes résiste à la règle impérative interdisant tout rassemblement, mais seul l’avenir nous éclairera, nous citoyens obéissants ( et passivement solidaires), confinés que nous serons probablement encore, devant notre télé...