Ce jeudi 12 mars marquait la clôture de l’appel à soutien à la proposition de référendum contre la privatisation des aéroports parisiens (ADP), initiée par 250 parlementaires, l’an passé.
Après neuf mois de sollicitation citoyenne pour parvenir au quota de 4,7 millions nécessaires au déclenchement du RIP (le premier depuis son instauration en 2008) , un seul petit million de citoyens se sont exprimés.
Ce qui laisse donc les mains et le stylo libres à Bruno Lemaire pour entamer l’appel d’offre. Cependant, la procédure est renvoyée aux calendes, selon lui- même, étant donnée la situation d’urgence créée par le Covid-19.
Non pas pour éviter de rencontrer des prétendants infectés, comme des Chinois par exemple, dont je rappelle qu’ils furent antérieurement acheteurs de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, revendu avec bon bénéfice au français Eiffage. Non , la raison en est que le marché est en capilotade . Vendre les 50,63 % parts de l’État en solde n’est pas dans l’éthique, sinon dans l’urgence, du ministre de l’Économie…
Autre terme attendu, les conclusions des travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat instaurée il y a un an. Plusieurs fois différées, sans doute par l’importance ou la difficulté des réponses à apporter à la lourde question ainsi posée : « comment réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990 « ?
Attendues maintenant pour avril, elles pourraient encore être remises à plus tard, étant donné l’autre climat délétère crée par le coronavirus. En outre, soumises « sans filtre » à référendum, selon le Président soi-même ou à d’autres procédures, telles vote du parlement, ou encore application réglementaire directe, des semaines , voire des mois, pourraient en retarder les applications.
Nous pourrions avoir chaud d’ici-là, mais fol espoir, il paraît justement qu’une petite canicule, pour une fois espérée, sinon supportée, pourrait être fatale au virus !..