Cette nouvelle publication est la millième !..
J’ai ouvert ce blog fin 2006, en vue de l’élection présidentielle de 2007, façon moderne de monter sur une barrique cybernétique et haranguer les citoyens branchés PC( Non, pas le Parti communiste , mais l’ordinateur ).
Je ne vous dit pas pour qui je militais alors, le modeste poème ci-dessous , retrouvé dans mes archives, vous éclairera...
Mais lisez bien également le post-scriptum !
Oublions tous ces grands,
qui regardent les p'tits d’un air condescendant,
avec suffisance et mépris trop souvent.
Ceux-là les voient petits, ceux-ci ne les voient grands
pour autant!
Leur regard des hauteurs sur le monde s’étend,
mais à trop embrasser, ils ignorent l’important.
La qualité des êtres ne se voit qu’au dedans,
et à si bien paraître, les grands sont des perdants.
Le p’tit est un sondeur, un curieux impatient
qui scrute obstinément et fouille incontinent!
Être si près des choses active tous ses sens,
il est un accroche-cœur, un prince de l'entregent.
Le p’tit est protégé des rigueurs du temps,
bien campé sur son aire, l’équilibre constant,
il est bien abrité par ces c…s de plus grands
qui tremblent de tous membres sous les assauts du vent.
Mieux encore, le privilège est grand ;
à ce panégyrique qui lui tresse une aura,
ajoutons pour finir vérité et constat:
L’homme naît très petit et ce n’est point méchant
de dire qu’il s’abîme en devenant grand!
Évidence réelle, paradoxe éclatant:
plus le grand est petit, plus le p’tit devient grand!
Il n’est de vrais petits que parmi les géants!
Moralité: Pour être Président,
mieux vaut le plus petit que le moins grand!
PS alternatif :
Cependant,
au cours des ans suivants
l’axiome fut moins probant !
Il n’est de vérité qu’après beaucoup de temps...