Sans que cela n'agite outre mesure les médias ou n'interpelle le gouvernement, les statistiques d'abandons périodiques et répétitifs d’animaux domestiques en France sont effarantes !
Selon des sources autorisées, ce sont environ 100 000 cas qui sont perpétrés par an dont 60 000 durant l'été. Toutes les victimes ne trouvent pas asile à la SPA qui indique en avoir accueillies plus de 8000 dans 56 refuges, depuis la début juillet de cette année.
Ces compagnons, qui ne sont plus de bonne compagnie, abandonnés après avoir été adoptés volontairement , possèdent pourtant un statut juridique , inscrit dans le Code civil depuis le 17 février 2015. Il reconnaît l'animal comme « un être vivant doué de sensibilité » et non plus comme un « bien meuble ».
L'abandon n'est donc plus l'incivilité ou la désinvolture de « propriétaires » qui se défont d'un objet devenu gênant ou encombrant, en particulier durant les échappées estivales . Cela devient un délit !
D’autres formes de maltraitance existent qui ne sont pas de l’abandon, mais au contraire de la rétention, tels les élevages industriels en batteries. Les volailles confinées par milliers ou les vaches jugulées à vie sont les victimes de l’offre concurrentielle sans perte de profit. Une horreur!
Également, on ne peux s'empêcher de penser aussi au sort des animaux destinés à la consommation et qui subissent les supplices halal ou casher. Les dérogations officielles, qui disculpent les exécutants (les exécuteurs!) sont en totale contradiction avec le principe de la Loi. Mais, sérénité sociale et respect des traditions obligent, en dépit des polémiques qui émergent périodiquement sur le sujet...
Les animaux auraient vraiment leur mot à dire. Espérons que la science pourra un jour permettre de leur prêter la parole, ce qui permettra en toute lucidité et écoute attentive, de donner sa langue au chat!...