Là je vois un peu jaune, mais pas comme les gilets !
Bien que me considérant comme l'un des pauvres parmi les « riches », et de surcroît retraité, j'abonde très civilement Bercy et ses succursales locales, tel la classe dite moyenne...
Un peu d'histoire d'abord.
I'IRPP inventé par le sieur Caillaux en 1907 fut adopté par la Chambre des députés le 9 mars 1909 ( 110 ème anniversaire à fêter prochainement sur les ronds-points?) Mais il fallut attendre juillet 1914 et le grand besoin de fonds publics pour qu'elle soit enfin adoptée par la Haute Chambre jusqu'alors réticente !...
Déjà, de longs débats avaient opposé les partisans de l’impôt proportionnel contre le progressif. Ce fut la seconde option qui l'emporta.
Ensuite il porte mal son nom car il s'intitule Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques ( les êtres ), alors qu'il concerne les « ménages » !...
Ces deux points alimentent ma doléance du jour.
-Progressivité et l'équité
Selon un rapport officiel, 42,3% seulement des foyers acquittent l'IRPP , chiffre qui baisse régulièrement. Dit autrement, 17,1 millions de foyers fiscaux contribuent parmi les 37,4 millions que compte la France. Mais pire encore, 10% d'entre-eux assument 70,4% de la charge , soit 53,5 des 76 milliards € que rapporte cette ponction annuelle à l’État.
Est-ce vraiment de l'équité et la répartition de la charge publique selon les moyens ? Je rappelle les termes de la déclaration des Droits de l'Homme de 1789 qui stipule, dans son article 13 : « Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. »
Ma proposition qui résulte de ces constats de surpression fiscale inéquitable est donc :
Imposition à un taux fixe, de tous les citoyens majeurs, individuellement.
Mais, tant qu'à parler de gros sous, j'ai aussi une suggestion pour l'Europe :
Il serait opportun, et enfin temps, de procéder à une harmonisation fiscale au sein de la Communauté pour faire disparaître les paradis fiscaux et les désertions qu'ils permettent et encouragent en toute légalité.
En attendant et en corollaire immédiat, prendre une décision unilatérale, à importer des États-Unis ( règle datant de 1962) :
Imposition en France des expatriés français .