La démission de Dame Jouanno, promise à un exercice rare et hautement salutaire pour la démocratie est un de ces faits mettant indirectement en lumière les us et coutumes républicaines, avec les multiples responsables qui travaillent sans publicité , pour ne pas dire dans l'obscurité, à l'amélioration de la vie sociale et citoyenne...
Certes, elle n'est pas coupable d'un délit ni responsable de son salaire et peut donc garder en toute bonne conscience la présidence du CNDP. D'autant plus que l'histoire récente nous a montré que l'on peut avoir commis des infractions répréhensibles et être renommé, après petite condamnation ( qui vaut virginité retrouvée après exécution, dans le concept français), à une nouvelle sinécure dans une autre de ces agences qui tapissent les pas des grands acteurs de notre chère République solidaire.
Rappel pour les alzheimerisés : Agnès SAAL, férue de taxis parisiens transitant, avec eux, de l'INA vers un poste de « Haut fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations » auprès du secrétaire général du ministère de la culture. Exactement la personne ad'hoc pour combattre les discriminations et promouvoir la beauté des choses !...
Mais mon propos est autre. Cet épisode a permis de faire connaissance avec ce CNDP , un des multiples comités « Théodule » et autres bidules où pantouflent des personnalités méritantes et particulièrement compétentes...
J'ai tenté d'en identifier le nombre et la liste. Même cette recherche s'avère incertaine !
Concernant cette Commission nationale du débat public , elle fut créée par M.Barnier alors ministre de l'Environnement en février 1995, et installée le 4 septembre 1997 (il faut du temps pour officialiser un décret!) par la verte D.Voynet alors ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement.
En 21 ans en avez-vous entendu parler, avez-vous été commis à un débat ou appris le résultat d'un de ses travaux ? Que le premier initié lève le doigt ! Unique belle fantaisie découverte lors de mes investigations, le célèbre Jean Lassalle en fut membre de 2002 à 2007 !...
Ma première requête sur le livre des doléances est de créer une Grande commission chargée d'étudier la validité des travaux des ACNUS, HADOPI, AMF, AFITF, HAS, CNFPTLV, CNIAE et autres multiples comités fantômes « d'intérêt public » et de faire procéder à leur dissolution.
Non je plaisante, une institution devrait pouvoir procéder à ce travail titanesque : la Cour des Comptes qui régulièrement déjà, émet des rapports et suggestions circonstanciés.
Hélas, elle n'a pas le pouvoir de dissolution , et c’est peut-être ce que la prochaine modification de la Constitution devrait enfin lui conférer...