Les trombes d’eau et orages qui inondent plusieurs départements de France rappellent à mon souvenir une chanson des Frères Jacques (VOIR ) , ces ciseleurs de spectacle burlesque que les moins de 20 ans, et même de 40, hélas pour eux, ne peuvent pas connaître.
Le jour de Saint Médard tombe ce vendredi et marque fort à propos les excès météorologiques du moment. Il me semble qu’au temps de ces comiques chantants, les quatre saisons d’un pays que l’on disait alors tempéré étaient bien marquées. Mais peut-être n’est-ce qu’une illusion liée aux meilleurs souvenirs d’enfance?...
Les quatre orfèvres du parler argotique d’alors et d’illustrations gestuelles en parfaite synchronisation, rappelaient dans leur chanson un dicton populaire:
« Quand il pleut le jour de la Saint-Médard
Pendant quarant' jours faut prendr' son riflard. »
Y ajoutant:
« Les marchands d'pépins et de waterproufs
Se frottent les mains, faut bien qu'ces gens bouff'nt! »
Certes, les marchands de parapluies sont désormais immédiatement à pied d’œuvre sur les trottoirs et avant-même les premières gouttes, les prévisionnistes ayant, depuis lors, fait des progrès considérables dont les augures sont émises en instantané sur les téléphones mobiles disponibles dans toutes les poches, même ( et souvent) les plus modestes....
Mais si le proverbe trouve encore de nos jours sa vérification, les météosceptiques et autres écolos prédicateurs du réchauffement climatique auront des arguments supplémentaires à leurs imprécations et démonstrations.
Même si les événements naturels des mois derniers attestent davantage d’un bouleversement du climat que d’un réchauffement de la planète...
Cependant en l’occurrence, pour rester optimiste sous la pluie, voici hélas, la chute moins romantique de la chanson des Frères Jacques:
« Au bout d'quarant' jours quand il a fait beau
Notre histoir' d'amour est tombée dans l'eau. »...