Bis repetita!
Le référendum à la française est un exercice d’illusionnistes . Il est mis en scène avec force musique et chœurs politiciens, mais lorsque le rideau tricolore retombe, Monsieur Déloyal vient faire un bras d’honneur au public...
Les électeurs français furent bernés avec le référendum sur la constitution européenne de 2005, refusée par une majorité de près de 55%. Le Traité de Lisbonne, signé le 13 décembre 2007 , et qui fut ratifié par le Parlement en février 2008, vint étouffer le choix populaire.
Aujourd’hui, avec la décision sur l’arrêt du projet d’aéroport de NDDL, c’est de nouveau une grosse claque à cet exercice démocratique qui n’a vraiment pas la faveur des responsables politiques!
Le président , une fois encore selon une coutume bien établie dans les mœurs politiciennes, a renié la promesse du candidat et dénié le verdict citoyen.
La démocratie a cédé à la « zadocratie »! La minorité crasseuse et prétendument écologique est à forte influence scatologique: elle a obligé le président à baisser son froc!
C’est une « macronnerie » qui va générer de fortes flatulences à effet répétés, dans l’atmosphère républicaine pour les mois à venir.
Hulot, satisfait, va se maintenir au gouvernement et ne pourra ( pour l’instant) trouver prétexte à se mettre en vacances, sauf pour rendre une visite à ses supporters pseudo-écolos et prononcer , à l’instar de Jules, une phrase historique « Veni Vidi Vinci »...
Mais Édouard Philippe, exécuteur des basses œuvres, pourrait bien y perdre ses cheveux éparts qui volent aux vents contraires.
Quant à Collomb, son printemps s'annonce plus rougeoyant que verdoyant!...