La journée de la femme a été marquée par les déclarations, manifestations et sempiternelles démonstrations , en particulier sur la comparaison des salaires entre les hommes et les femmes à « compétences égales ». Donc rien ne change ?
Pourtant, Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes ( mais pas des hommes!) est venue sur les plateaux seriner en même temps, que son action était positive et que la discrimination sexiste est intolérable !
Il y a un an , j'apportais ma modeste et masculine contribution à ce combat , en faisant des propositions claires et me semblait-il très positives sur un cas concret (voir Passages piétonnes) . Je ne fus point entendu, sans doute n'étant pas crédible ou jugé retors, voire misogyne sournois ...
Convaincu cependant qu'une action pugnace est nécessaire, je réitère mon enquête sur les paradoxes et incongruités évidentes que pourtant nul groupe de pasionarias revendicatrices n'a fustigés publiquement. Parfois les évidences aveuglent les plus fouineuses !
En cette année folle ( remarquez que je préfère à « an fou ») d'élection présidentielle, il est question des 500 parrainages que doivent récupérer les candidats auprès d'élus (es) de diverses circonscriptions, pour être officiellement admis à concourir.
Je ne comprends pas pourquoi aucun groupe ou association n'est intervenu en temps utile, pour faire admettre et imposer le terme égalitaire de marrainage ?
Mais surtout, me semble-t-il, cette initiative aurait du venir du premier magistrat, de l’arbitre consensuel, de l’Élysée, bref de François Hollande.
Qui est le mieux placé pour juger de l'importance des femmes dans les choix stratégiques comme dans les menues entreprises de couloirs ? De nombreuses collaboratrices et amies ont eu successivement son oreille, quand il avait le reste.
À l'approche de la date butoir pour déposer les listes de signatures auprès du Conseil constitutionnel, on susurre de plus en plus fort que le président démissionnaire aurait collecté discrètement son petit paquet, au cas où ?
Connaissant son pouvoir de séduction, ne doutons pas que les soutiens féminins doivent être majoritaires sur sa liste pour l'instant confidentielle. Et puis rappelons-nous que durant les guerres, c'est bien à des marraines que les soldats confiaient leur destinée incertaine...
Vivement le 17 mars pour enfin connaître si parrainage et marrainage sont bien les deux mamelles de notre démocratie...