Est-ce parce que c’est le Président qui l’a demandée (ordonnée ?) , mais l’on a perçu comme un grand bourdonnement de fond durant cette minute de silence national !…
Pourtant, une circulaire envoyée samedi aux administrations par le Premier ministre indiquait clairement:
« Tous les établissements publics sont tenus d'y participer. Vous veillerez à organiser lundi 18 juillet prochain, à 12 heures, un moment de recueillement permettant aux agents des services publics relevant de votre autorité ou placés sous votre tutelle de s'associer à l'hommage qui sera rendu aux victimes de l'attentat commis à Nice le 14 juillet 2016 »
Certes ce n’était qu’un ordre envoyé aux administrations publiques. Il n'y avait pas de témoin à la préfecture, au centre des Impôts , au tribunal d’instance ou au plus proche quartier carcéral pour constater ce silence recueilli. Et les écoles sont fermées, ce qui évitait les manifestations contraires constatées dans un moment identique en 2015. Mais sur le parvis de ma Mairie où parvenaient une minute avant ( animations de vacances), des airs de jazz fortement « décibélisés », et au milieu d’une foule clairsemée, je n’ai pas senti le grand frisson de communion locale…
La colère aurait-elle supplanté la compassion ? Et les bruits parasites seraient-ils les prémisses de manifestations plus spontanées et moins recueillies ?..