Je reviens sur l’image illustrant ma chronique du 20 novembre 2014 * et qui s’avère totalement obsolète, suite aux manigances gouvernementales destinées à conserver la nouvelle grande région Languedoc-Midi à la gauche. Le PS ayant besoin de l’appui des radicaux de gauche ( la bande Baylet & Co) a inventé un siège de président délégué qui doit évidemment bénéficier au président actuel de l’ex région montpelliéraine qui sera phagocytée par la dynamique région toulousaine. Plus clairement, Damien Alary, actuel président de Languedoc-Roussillon, dépossédé d’un héritage hautement mérité, serait adoubé à cette nouvelle charge.
Il lui faudra évidemment un lieu éminent pour exercer ses fonctions destinées à pérenniser l’identité de cette part de l’Occitanie et ses acquis spécifiques. L’hôtel fastueux construit à Montpellier par son illustre prédécesseur, Georges Frêche, et qui assurera la postérité de la « Septimanie », n’est donc plus à vendre ! En revanche le besoin d’une capacité de liaison nouvelle entre Toulouse et Montpellier que j’ai anticipé avec attention et réalisme ** , sera plus que nécessaire pour harmoniser, avec les nombreuses commissions, les travaux que justifieront l’essor de cette nouvelle et belle grande région du Sud dont le nom reste à créer.
Au titre de l’égalité entre les 13 nouvelles entités territoriales, ce poste de président délégué sera alloué à toutes, après un débat au Parlement, promis par le premier Ministre pour l’automne. Gageons qu’il va y avoir encore du rififi dans les hémicycles ! Quant à la facture d’une telle cogestion, elle est évaluée à quelque 120 millions € ( par Dominique Reynié candidat Les Républicains ) qui s’ajoureront évidemment aux frais de déplacement, primes de mutation pour les fonctionnaires territoriaux, frais d’entretiens des nombreux locaux annexes et indemnités de la pléthore de vice-présidents qui ne manqueront pas d’être désignés au soir-même de la victoire !
Mais celle-ci n’est pas encore écrite…
Et à propos, pourquoi ne pas en profiter pour créer aussi un poste de vice-président de la République ? Cela permettrait au titulaire principal de se consacrer en toute quiétude à sa réélection en même temps que ses menues tâches domestiques…