Les écolos préfèrent la nature et les animaux aux hommes. D’ailleurs ils le confirment chaque jour, car on constate qu’ils ne s’aiment pas entre eux !
L’écolo, aime l’ours blanc et donc hait celui qui attente à son univers, la banquise. Celle-ci disparait sous l’effet du réchauffement climatique, lequel est dû à la déchirure de la couche d’ozone, conséquence directe, c’est certain pour lui, de l’utilisation débridée d’énergies fossiles par l’homme. Entre le prédateur et la victime il a choisi : c’est l’ours !
L’écolo n’aime pas les alternatives aux énergies polluantes, par exemple l’atome civil qui jusqu’alors a fait pourtant moins de victimes en France que le barrage en projet de Sivens. S’il se satisfait en silence des éoliennes ou des panneaux solaires, c’est que son credo ne va pas jusqu’à revenir à l’âge de pierre, car il doit bien se déplacer, téléphoner, hurler dans un mégaphone, et regarder la télé, tout en se réchauffant les pieds, pour accomplir sa mission et en constater les avancées. Il ne dédaigne pas non plus les berlines officielles (à moteur thermique), lorsqu’il est ministre du gouvernement. Mais il risque d’être mort avant que toutes les centrales nucléaires qu’il veut voir disparaitre soient démantelées.
Alors il attaque bille en tête toute tentative de rechercher et exploiter de nouvelles ressources minières. C’est pourquoi le gaz de schiste est son désert des tartares du moment, la menace herculéenne, l’ennemi satanique pour les beaux paysages de France et les capitelles en pierres sèches des causses idylliques qu’habitent gypaètes barbus, circaètes et autres vautours percnoptères, et par intermittence José Bové…
Non, il n’aime pas l’homme, surtout l’urbain, sinon il s’inquiéterait des ordures qui s’éparpillent dans les rues, des mégots lâchés avec désinvolture, des crachats lancés en rafale, des déjections canines mouchetant grassement les trottoirs, du chewing-gum qui colle aux semelles, des emballages et cannettes balancés dans un canal ou éjectés d’une portière sur la route, des décibels agressifs de pétoires juvéniles ou des pétarades arrogantes des grosses cylindrées américaines, des tonnes de CO2 produits par les courses de formule1, des poux dans la tête des rejetons et du halal avarié dans les assiettes. Il s’inquièterait du coin de la rue et du présent plutôt que la planète du troisième type…
Pour lui, le gaz de schiste est un poison violent qui doit rester confiné dans le ventre de la terre, et peut lui chaut que l'on importe à grands frais, avec des devises empruntées, du gaz venu d'ailleurs dont il fera semblant d'ignorer l'origine lorsque ce sera un voisin proche qui nous le livrera.
Que clamera-t-il si un jour, un génial concepteur de trépan courbe, façon Shadok surdoué, réussit à sonder le sous-sol français depuis l'extérieur de nos frontières pour pomper et nous revendre notre propre trésor?...
Ségolène et consorts seront alors à la retraite et sa vindicte se sera probablement apaisée avec l’âge…
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