Cela avait débuté en 2002, avec l’élection « plébiscite » de Chirac au second tour, face à Le Pen. En dépit d’un score le mettant devant le candidat du Front au premier tour avec 3 petits points seulement, il gagnait l’Élysée avec un vote « triomphal » de plus de 82 % digne d’une dictature africaine, alors que son challenger améliorait légèrement son score du premier tour. Après une épuisante cohabitation lors de son mandat précédent, Il s’installait avec ses pantoufles, en cure de repos quinquennale…
En 2012, dix ans après cet épisode burlesque, c’est un scénario à double tiroir qui faisait éliminer Sarkozy en lice pour un second mandat. Hollande, petit candidat de substitution en lieu et place du préféré Strauss-Kahn, débouté pour avoir par trop détroussé, battait Sarkozy après que de vieux amis et des médias colporteurs eurent bien ciré la planche. Le « Tout sauf Sarko » avait recruté largement parmi ceux, nombreux, qui le regrettent amèrement aujourd’hui. Et s’apprêtent à rendre une grosse monnaie à cette pièce pitoyable.
Les échéances se resserrent et moins de trois ans après l’épisode précédent, une élection dont nul ne sait exactement ce qu’elle implique, engage les acteurs de la comédia qui ne doit plus rien à l’arte, tant les masques sont devenus grimaçants et haineux ! La vedette principale en est Valls qui se produit sur les scènes provinciales avec des harangues menaçantes à faire trembler les chaumières. Les incantations et exhortations fulminantes se concentrent contre le dragon à tête de femme qui répand son poison dans les provinces les plus reculées. La République est en danger ! 30% des citoyens devraient être envoyés au bagne, qui avouent derrière sondage vouloir voter pour les candidats du parti « maudit ». Par conviction pour certains, par défaut, plus sûrement pour beaucoup.
Ces politiciens, mués en Hippocrate (crites) de bazar pensent soigner notre démocratie en collant un albuplast républicain sur les « tâches suspectes » qu’une allergie rampante mais tenace fait apparaitre de plus en plus nombreuses et larges. Cette hantise tonitruée du brun essaye de masquer leur propre responsabilité, eux qui ont négligé avec arrogance ou censure les médications et vaccins préventifs contre cette épidémie prévisible.
Fin Mars, avec l’arrivée du printemps, les électeurs encore actifs vont-ils décoller rageusement ce pansement qui les irrite ?
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