Un drone a donc survolé l’Élysée « pendant quelques secondes », de nuit, rapidement mis en fuite par les policiers de protection ultra vigilants. Sans doute lui ont-ils lancé des sommations d’usage avant destruction au Taser ?
Qui peut avoir intérêt à forcer le blocus du palais présidentiel ? On ne peut douter de la surveillance active du site par les services de Beauvau, d’autant que la proximité du ministère permet la vue directe sur le ciel élyséen. Difficile d’imaginer un acte terroriste par les temps qui courent, toutes les forces de sécurité appuyées par des militaires étant commises à la surveillance du territoire. Certes, de temps à autre un chauffard éméché peut renverser une policière zélée dans la zone sensible, ou un volatile espiègle lâcher une fiente indélicate sur les toits du palais. Mais généralement, en dehors de la cohorte des voitures officielles lors des réunions ou l’arrivée de Christiane Taubira en vélocipède avec son importante escorte rue du Faubourg Saint-Honoré, un calme républicain règne dans le secteur…
En dehors du petit parisien malin ayant reçu un engin volant pour son Noël et qui l’expérimente sans en avoir totalement maîtrisé le contrôle, je ne vois que deux hypothèses à cet incident. La première est une tentative de Closer de percer l’intimité du Château durant ces temps troublés avec un drone muni de caméra, pour voir si le président prenait quelque repos entre deux réunions au PC de crise. La rareté des informations révélées par les médias ne permet pas de connaître la zone d’approche du présumé espion volant et donc savoir lesquels des bureaux ou plutôt des appartements privés étaient visés.
La seconde hypothèse résulte du même objectif, mais pourrait être un survol commandité ou télécommandé directement par l’amie du président si celle-ci avait été interdite de séjour durant cette folle semaine. Pour s’assurer qu’elle n’était pas doublée mais bien toujours en cour malgré les urgences républicaines…