Bon, enfin, ça y est, après la « paix sociale » achetée au prix de silences, angélisme hypocrite et renoncements coupables (qui sera puni pour ces délits ?), la guerre est déclarée ! Pas trop tôt et sans peut-être pas trop tard encore, espérons-le, pour faire mentir Houellebecq?
Devant l’Assemblée nationale au complet et unie, Manuel Valls a déclaré la guerre au radicalisme islamique. On va voir ce qu’on va voir ! L’unanimité a même débordé de la Concorde pour atteindre le Luxembourg. Les présidents des deux chambres se disent prêts à « coopérer » dans une mission commune pour déterrer la hache de guerre contre le terrorisme et les djihadistes. La consultation de citoyens ne serait pas inutile à l’occasion, qui ont sûrement des idées, en particulier ces 4 millions qui sont sortis de chez eux dimanche dernier, mais pas seulement !
La carte des communautés d’immigrés se plaque presque exactement sur celle des banlieues, et c’est là que les éléments « dissidents » trouvent l’environnement favorable à leur éclosion et leur « épanouissement ». Je rappelle les efforts et tentatives faites depuis près de 40 ans par tous les gouvernements successifs pour tenter d’intégrer les habitants déclarés « défavorisés » et finalement totalement convaincus de leur mauvais sort par ce rabâchage de bon aloi :
2013: plan Ayrault
2008: plan «espoir banlieue»
2005: plan de rénovation urbaine
2001: second plan Jospin
1999: premier plan Jospin
1997: création d'une police de proximité
1996: «plan Marshall», pour résoudre la « Fracture sociale » dénoncée par Jacques Chirac
1992: plan Bernard Tapie
1991: la loi impose la mixité sociale des logements
1983: plan «banlieue 89»
1982: plan «prévention été»
1981: l'instauration des ZEP
1977: premier plan banlieue
Police, éducation, économie de proximité, délestage fiscal, tous les outils ont été employés avec force injection de millions €.
La succession pléthorique des plans est la preuve par l’absurde de leur inefficacité!
La nouvelle guerre plus agressive et moins consensuelle pour éradiquer l’ivraie djihadiste et terroriste appelle en particulier les militaires en renfort des forces de l’ordre sur le terrain civil. Je rappelais ici que le Famas n’est pas l’arme de dissuasion adaptée. Et je vois mal nos soldats entrainés comme des « Raidistes » et capables de réagir sans risques collatéraux à des attaques dans des lieux publics de grande fréquentation. Et durant combien de mois ou d’années, le paysage français sera-t-il ainsi orné de tenues camouflées ?..
Non, les opérations à mener sont celles visant à contenir l’immigration et en intégrant les francs-tireurs de la nationalité avec des mesures vigoureuses, rigoureuses, contraignantes et exigeantes. À commencer par le parler national, c’est-à-dire le français, ciment le plus fort qui devrait seul être entendu sous des coutumes et costumes certes nuancés, mais pas incivils voire provocateurs.
Il faudra bien aussi remettre en question les droits du sol et d’asile. Et braver les diktats de l’Europe surtout quand les décisions de la Cour européenne de justice font entrave au bon sens et à la sécurité des citoyens (voir le cas ubuesque Djamel Beghal)!