S’il est un devoir de proximité à remplir, c’est bien la participation aux élections municipales. Le cadre de vie place chaque jour le citoyen dans la réalité des commodités, des facilités communes et même des distractions qui lui sont offertes, mais aussi des obligations, des contraintes et surtout de la contribution.
Toute critique, exigence ou proposition n’est justifiée que si elle s’appuie sur l’acte volontaire du choix offert par le passage au bureau de vote. En corolaire tout individu inscrit sur la liste électorale qui n’a pas pris le temps ou le soin de s’exprimer, par légèreté, désinvolture ou désintérêt doit s’obliger au silence radio ! Comment exiger d’un édile si l’on ne s’est pas obligé soi-même ?...
Prophétisant sur les scrutins prochains, les commentateurs et instituts de sondage brossent des scénarios d’abstention qui ne seraient pas motivés par de la désaffection mais par la profonde déception de beaucoup d’électeurs de gauche. La sanction nationale serait une ardente motivation à défaut de pouvoir l’exprimer directement avant 2017. On les comprend !
Les rouspéteurs et bougons qui manifesteront cette allergie rose par une grève du vote donnent de facto « procuration » à ceux qui ne négligeront pas le scrutin. Il est donc du devoir de ces derniers de ne pas les décevoir!
Raison supplémentaire et impérieuse, ayant entendu leur lancinante plainte, de se rendre aux urnes pour leur rendre justice …