Une question fondamentale me taraude depuis la « révélation » Closer. Est-ce moi en tant que contribuable qui paye l’essence pour son scooter ou bien pioche-t-il dans sa tirelire-petit-cochon-rose pour garantir son autonomie nocturne ?
Puis surgissent immédiatement les questions corollaires. Est-ce lui qui fait le plein de son engin à deux roues, anonymement dans une station du 8 ème arrondissement, ou délègue-t-il cette délicate et primordiale mission a quelque conseiller ou sbire en contrat d’intermittent ? Ou alors, ce que j’ai peine à imaginer, à l’agent de sécurité dont Manuel Valls ignore tout des activités extra et post élyséennes, et qui en profite pour acheter des croissants sur le trajet?
Heureusement j’ai cru comprendre qu’il n’avait pas à s’acquitter du loyer de sa bien-aimée, celui-ci était assuré par de bienveillants et discrets amis. Ouf ! Connaissant le montant des locations et charges dans le quartier, je préfère encore participer à quelques litres de SP98, d’autant que la distance de la Grille du Coq, la bien nommée, au 20 rue du Cirque, ne réclame que quelques décilitres, y compris au régime maximum, étant donné l’urgence !..
Le cadeau immobilier est d’autant plus apprécié que les frais résultants des activités parallèles de la Dame première sont me semble-t-il couverts par les deniers publics. Si la carte Super Vitale de la patiente a pu être extirpée à La Pitié-Salpêtrière, son repos au Pavillon de la Lanterne reste à la charge des citoyens pécunieux.
Le député (PS) René Dosière, jadis pourfendeur méticuleux et acharné des dépenses "monarchiques" de l’Élysée du temps de Nicolas Sarkozy, n’apparait plus sur les écrans de la vigilance citoyenne. Est-ce fortuit ou bien sa pugnacité s’est-elle éteinte par quelque subterfuge courtoisement commis sous les lambris dorés d'un palais national ?
On attend pourtant avec gourmandise un état des hauts-lieux de la République qui nous éclairerait sur ce que les faveurs du Président doivent à ses « sujets »…