Cette chère partie intime qui nous différencie tellement de la gent féminine, quoiqu’en pensent les prosélytes du « genre », aura fait l’objet d’une reprise en pleine propriété sans usufruit pour un éventuel partenaire, devenu adverse avec les nouvelles revendications.
Le droit unique et absolu pour les femmes de gérer leur ventre à leur gré aura enfanté d’innombrables mono parentes qui assument seules, souvent avec l’assistance de la communauté solidaire et anonyme, l’éducation et la garde de leur progéniture. Le « Droit à l’enfant » aura subversivement écarté celui « de l’enfant » jusqu’à cette loi Taubira qui a emballé le débat et a permis de reposer la bonne question. En vain !
La Gestation pour autrui( GPA), sera l’ultime déviance qui permettra à une femme de vendre son ventre en toute légalité.
Comme les prostituées ?
Mais alors pourquoi contester à celles-ci ce qui est accordé aux premières ? La loi qui veut pénaliser les « clients » au prétexte qu’il sont, de temps immémoriaux, la cause de la prostitution, dénie aux femmes qui en tirent profit, le choix de poursuivre leur commerce, plus lucratif que les Assedic. Ils sont, nous assène-t-on, les responsables de l’asservissement abject qui met les intéressées en esclavage et sont donc complices des mafias qui en vivent.
Mais alors pourquoi ne pas également pénaliser les addictifs à la nicotine qui alimentent un État mafieux ? La Sécurité Sociale, victime directe de la tabagie pourrait placer des caméras dans les bureaux de tabac, opération qui serait bien plus fructueuse que de tenter la traque des hommes en flagrant délit dans les abris reculés que les deux contractants furtifs ne manqueront pas de trouver , futaies de plus en plus sombres et reculées ou abris clandestins au-delà des grands boulevards. Sur le Net, la nouvelle police des mœurs devra aussi détecter les internautes qui répondront aux séduisantes propositions de donzelles pas virtuelles du tout ! Lesquelles seront désormais des leurres alléchants, au service de la moralité publique.
Le racolé devenant racoleur, çà c’est du grand art juridique !
Voir aussi Bd Voltaire