Au secours, la Droite va être privée de la grande réforme fiscale qui aurait pu constituer un programme attendu pour la prochaine alternance, à défaut de l’avoir réalisée naguère !
Et il y a fort à faire.
Le premier Ministre annonce une « remise à plat » de la fiscalité devenue « illisible », ce qui devrait réconforter les contribuables qui y sont déjà soumis. D’autres qui croyaient échapper aux fourches caudines de Bercy risquent de découvrir, grâce à la nouvelle transparence, qu’ils cotisent déjà à l’insu de leur plein gré…
Et alors que le ras-le-bol fiscal agitait déjà le petit peuple assujetti, il faut craindre de nouveaux grabuges publics. Car si la déclaration fait l’effet d’un scoop politique, les attendus déroutent déjà les plus optimistes ou crédules qui espèrent se délester un peu sur le dos de nouvelles bêtes de bât fiscal..
La réforme doit être « juste », et à « prélèvements obligatoires constants ». Voici deux précisions qui sonnent clair, tel un pur slogan socialiste et devraient déjouer les espérances d’un nivellement égalitaire par le bas.
Mais le pire est à craindre, car une fois encore ce sont les célébrissimes Partenaires sociaux qui vont être entendus et invités à dire leurs propositions. Ces oracles de la juste société, arbitres légaux des différents sociaux et médiateurs des décisions finales vont, qu’on n’en doute pas, apporter la clé au gouvernement.
Pour ouvrir la voie ou fermer la porte ?
Et comme d’habitude, on ne sollicitera pas la nuée de contribuables anonymes qui n’ont aucune corporation représentative, ni moyens d’actions démonstratifs. Déjà regroupés à plus de 700000 dans une pétition précédente, ils furent renvoyés sans attention ni ménagement à leurs foyers par le CESE, cet organisme pantouflard qui garantit la pérennité des acquis aux « fort-disants » et débarrasse le gouvernement des encombrants populaires..
La fiscalité remise à plat ? Il faudrait peut-être d’abord raplatir la dépense publique !
Rappel de 2012 Répartition des tâches..