Il y a comme un syndrome du suicide politique dans cette addiction exponentielle du gouvernement à la taxation. À moins qu’il ne s’agisse d’une forme viro- foudroyante d’ataxie « écomotrice » ?
Contre les multiples rapports exhaustifs et alarmistes de la Cour des Comptes, contre le FMI, l’OCDE, la Commission européenne et Standarts & Poor’s, contre la bronca des Pigeons, des Bonnets rouges, des artisans, contre le ras-le-bol fiscal réel et général, contre tous, Moscovici, bras armé « anti-riches » du gouvernement, lance encore des razzias sur un terrain de plus en plus désertique !
Dans ce paysage ravagé tel un reg, qui subit le désastre d’un changement climatique et ses bourrasques fiscales imprévisibles et répétées, les pirates de Bercy traquent grottes et anfractuosités à la recherche d’ultimes pépites, en dépit des vents de sables qui se lèvent de plus en plus forts.
La dernière, déterrée à force de prospections pugnaces menées par les barbaresques énarchiques, et faute d’autres filons déjà épuisés, est l’Assurance-Vie.
Comme un poisson que l’on sort de son milieu, pour lui racler quelques écailles en imaginant qu’il n’en mourra pas, celle-ci risque bien le collapsus fatal et la ruine avec rétroactivité.
Assurance-vie : la survie éphémère du Trésor et la mort définitive des épargnants floués et désespérés !