La Cour des Comptes, l’INSEE, La Commission européenne et le FMI sont-ils ligués contre le Village gaulois ?
On pourrait le croire, tant les analyses de ces différents organismes sont convergentes sur les remèdes urgents à apporter au malade chronique qu’est notre pays.
Deux sont étrangers que l’on pourrait soupçonner d’analyses partiales, d’ingérences déplacées ou d’anti « hexagonalisme » latent. D’ailleurs, Notre président ne l’envoie pas dire à Barroso par l’intermédiaire de son bateleur productif resté à poste, tandis qu’il se rend tout sourire à la convocation de la Commission !
Mais les dénigreurs de l’intérieur ne seraient-ils pas les plus déchainés ? Et audibles.
La Cour des compte présidée par Didier Migaud, pugnace rose parmi les « sages », extrapole rapport après rapport l’état désastreux de nos finances publiques, et les propositions choc pour remédier, enfin, aux monumentales gabegies nationales et territoriales. Mais il n’est point besoin d’être de la confrérie pour appréhender d’où vient cette maladie congénitale qui ronge les richesses et sape le moral.
L’INSEE dénonce régulièrement par des chiffres réels les analyses et pronostics que nous assènent les ministres. La seule crédibilité que les citoyens accordent à ces prévisionnistes gouvernementaux de la météo économique est l’art consommé de l’esbroufe et de la pantomime.
Tout citoyen, surtout celui qui s’inquiète de l’usage fait de ses nombreuses contributions, constate chaque jour la prodigalité et parfois la désinvolture de ceux qui engagent des fonds qu’ils n’ont eu aucune souffrance à collecter. Et auxquels ils consacrent pour certains peu d’énergie à en contrôler les bénéfices réels.
Tout citoyen qui explore avec vigilance et détermination le trou du déficit, est effaré par les multiples et insondables boyaux de la gargantuesque digestion fiscale !
Pour ceux que ces investigations rebutent, rappelons en deux chiffres simples et brutaux le résultat de cette calamiteuse gestion étatique :
-Dépenses Publiques: Elles engloutissent annuellement 57% de la production de richesses du pays (PIB).
Une illustration très brutale inventée par « Contribuables associés »** traduit ce lourd état de méfait. C’est le « Jour de Libération fiscale » qui marque la date à partir de laquelle les Français travaillent enfin pour eux-mêmes et non plus pour les gloutons europhages de Bercy et consorts zélés de province.
Cette année, ce jour sera le 29 juillet ! (Hasard pittoresque du calendrier, c’est aussi celui de Olav qui signifie heureux en étymologie scandinave…)
-Dette de la France 1870 Milliards €, soit un an de PIB, toujours en régulière croissance, conséquence de 40 ans de dépenses publiques supérieures aux recettes.
La Cour des comptes finira-t-elle par convaincre le gouvernement, avant le big-bang du désastre à la grecque ?
** http://www.contribuables.org/2013/06/27/cette-annee-vous-serez-liberes-le-29-juillet-2013/