L’épais fromage
territorial et administratif, mollement remis en cause par les droites est élevé
au rang de Trésor national par la Gauche. Déjà inscrit au Guinness mondial des records étatiques, il trouve d’ardents
gardiens, spécialement du côté les sénateurs qui goûtent, avec une jubilation aussi
grandiloquente que gourmande, la délicieuse saveur subtile des terroirs qui les élisent et les supportent...
La Démocratie et son exercice souverain restent les motifs déclarés pour conserver cet empilement administratif, avec ses corollaires régulièrement dénoncés (mais discrètement cependant) de doublons et de redondances, exercés par de multiples fonctionnaires dans les flambants hôtels territoriaux, fierté des élus bâtisseurs et jeux d’enchères très coûteuses entre les communautés.
Au petit bout terminal de cet entonnoir se tortillent la gabegie en même temps que l’inertie et l’irresponsabilité largement partagées. Beaucoup de petits chefs mais peu d’autorité. Beaucoup d’ordres mais pas d’observation scrupuleuse des exécutants, dignité humaine oblige…
Sur le chantier, le tâcheron ne craint pas de visite surprise ou de contrôle inopiné !
Le citoyen lampiste n’a plus d’éclairage sur qui fait quoi, quand, comment et où ? Mais il sait exactement et régulièrement ce que cela lui coûte. Il n’observe ni rabais pour promotion, ni rappel positif après exercice budgétaire.
Pas de solde dans les services publics !