Enfin l’UMP prise en otage depuis si longtemps par les Gardiens de la République, les Pasdaran de Solferino, s’est libérée de ses geôliers ! La manœuvre ne fut pas aisée. Des prisonniers cultivaient encore le syndrome de Stockholm, celui qui fait adhérer à ses tortionnaires et renoncer à ses convictions. L’exfiltration de la troupe , très affectée, s’est réalisée à petits pas , des émissaires ayant dévoilé la nouvelle avec une modération très diplomatique. Puis la déclaration officielle fut faite ce lundi par le commandant de l’unité , rallié apparemment par (tous?) ses lieutenants..
Ce Ni-Ni n’est certes ni une révolution qui masquerait une nouvelle alliance, ni une stratégie dynamique de conquérant ! Il rappelle celui de Mitterrand en 1988 qui était une décision de non-décision. Mais qu’importe, c’est déjà le signe éloquent que les électeurs de base sont enfin entendus qui s’insurgeaient aux propos « collaborationnistes » de certains (certaines) caciques bien en vue et même porte-parole du mouvement.
Il a fallu du temps pour trouver la faille symétrique à gauche et l’on peut remercier JL. Mélenchon pour sa contribution très médiatisée au balisage en rouge sombre du terrain politique , ce qui a libéré la parole de droite.
En Charente, c’est au contraire un champs miné qui s’est révélé soudain au général de Solferino ! Un franc-tireur local y combat avec pugnacité les flancs de Dame Royale, un acte gravissime d’insurrection assimilable à du terrorisme de terroir ! la chose aurait pu être réglée avec les sucettes habituelles du parti, n’était l’ingérence d’agents extérieurs.
La plus grave de ces actions est l’immixtion de Dame Première , qui apporte son soutien au dissident ? Nul ne comprend la raison profonde de son intervention si ce n’est sans doute une haute raison d’état-d’âme qui appartient au corps privé de la présidence..
De méchantes langues prétendent qu’il s’agit de rivalité et rancune de nanas. Il faudrait interroger les limiers de Gala pour en savoir davantage.
En attendant tout l’édifice républicain savamment élaboré à Paris est ébranlé ce qui pourrait générer de graves désordres législatifs dans l’avenir de la République !..
Il est urgent que le Conseil constitutionnel s’empare du statut légal de la camarade de couette du président car il y va désormais du destin de la France !