Dès son entrée en fonction, François Hollande se rendra à Berlin illico presto dire seine vier Wahrheiten* ( traduction Jean-Marc Ayraud, prononcez Héraut en Allemand) à Angela Merkel. En une soirée, il convaincra la chancelière de revoir son devoir d’économie européenne et lui donnera rendez-vous à Paris pour le corriger, avec son ministre de l’Economie (sans doute Michel Sapin , un patronyme propre à la déstabiliser).
Puis ensuite, il devra reprendre son scooter ( qu’il aura fait blinder à la Manufacture d’Armes de Tulle) pour se rendre au G8 à Camp David, puis à Chicago au sommet de l’OTAN. Lors de ces deux sommets, il fera entendre la nouvelle voix de la France, lourde de sa concision et forte dans son opiniâtreté limousine..
La consécration mondiale du nouveau président français viendra lors de la réunion du G20 (Initié par son prédécesseur) au Mexique et la rencontre avec les grands pays émergents, mais dont aucun supporter n’était présent selon les images, au couronnement de la Bastille..
Avant de prendre le Thalys pour se rendre à Bruxelles le 18 Juin et administrer à l’Union la potion magique de croissance, dégustée le 16 mai par Angela Merkel à titre d’apéritif de cordialité, il aura quelques jours disponibles pour un déplacement non prévu à son agenda, pour l’instant.
Car il me paraît de la plus simple et cordiale reconnaissance d’aller faire une visite de courtoisie aux pays qui étaient visiblement représentés à la Bastille par leurs dynamiques fanions nationaux, mêlés aux oriflammes rouges de la nouvelle mouvance internationale mélenchonnienne et dans la lumière de quelques drapeaux français en proie aux flammes…
Citons dans le désordre non exhaustif, et pour ce que l’on a pu noter à l’insu de la presse tricolore : Algérie, Palestine, Egypte, Syrie, Tunisie, Mali, Maroc, Liban, Côte-d’Ivoire, Cameroun, Mauritanie, Sénégal, et encore Chili, Pérou ?…
La France est désormais une grande amie de l’Afrique et des démocraties arabes.
Il faudra que le présumé ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s’en souvienne !…
Dans le rétroviseur: En 2007 c'était EUROSARKO
* Ses quatre vérités