Il est surprenant et paradoxal que les révolutions dans le monde arabo-musulman semblent être d'abord l'affaire de l'Occident? En prenant beaucoup de recul dans le temps et l'espace , on pourrait , on devrait, observer ce monde avec un regard bien plus objectif.
Que constate-t-on depuis trois mois d'agitations africaines? Plutôt que se porter au secours de leurs voisins , les puissances du Croissant se sont repliées dans le silence frileux de ceux qui craignent la contagion. Ils voyaient juste, mais un peu trop tard! Cette posture révèle à postériori l'absence totale de solidarité réelle dans ce que l'on a qualifié de « Nation arabe ».
Car enfin si solidarité il y avait, c'était seulement celle du monde islamique contre l'Occident, fauteur de colonialisme et alibi séculaire, mais pas celle des oligarchies révolutionnaires et oléo-monarchies à l'égard de peuples laissés à leur misère coutumière.
La plupart de ces pays sont des favorisés qui ont reçu le cadeau inestimable du pétrole (trouvé et exploité par des occidentaux) dont leurs « chefs d'état » se sont appropriés les profits pour leur propre compte!
Les héritiers du pan-arabisme de Nasser, ont quelque peu malmené le troisième pilier de l'Islam: l'aumône obligatoire,صدقة ….