RÉVOLUTION: On a beaucoup critiqué la réserve de la France à propos des événements tunisiens puis égyptiens. Surtout du côté gauche de notre pays!
Le rôle de la France n'en a pas moins été flagrant. Le Français que les relations passées ont laissé en héritage culturel a servi de catalyseur et de relais. À « BEN ALI DÉGAGE! » a succédé « MOUBARAK DÉGAGE! » et maintenant « BOUTEFLIKA DÉGAGE! ». Le slogan fait florès. Il restera à la postérité des révolutions arabes. Notre ministre de la culture franco-tunisien doit être particulièrement fier et heureux...
Mais notre responsabilité va grandissant!
IMMIGRATION: J'écrivais le 20 janvier, après le premier soubresaut tunisien que les dictateurs en s'enrichissant, balayaient leur misère sous le tapis de l'exode. Grosse surprise cette semaine, qui met mon analyse dans l'embarras: plusieurs milliers de « boat poeple » tunisiens débarquent soudainement en Italie! Pourtant l'avenir devenait radieux pour eux? Et si cette nouvelle immigration était plutôt Bac+5?
RÉTRIBUTION: Si les révolutions engendrent donc de nouvelles vagues migrantes de grande amplitude, je propose que les pays d'accueil se rétribuent en priorité des sommes consacrées à l'intégration de ces populations en préemptant les fortunes précieusement amassées par les démissionnaires. Avec intérêts de retard pour les primo-accueillants!
En France, on estime entre 30MDS € (Groupe d'étude de l'UMP) et 50MDS € (FMI) le coût annuel de l'immigration. Si, pour calculer le montant des arriérés, on prenait en compte la moyenne de durée au pouvoir de tous les dictateurs qui ont envoyé leur miséreux chez nous, la moitié de la dette de la France pourrait déjà être remboursée!
Une avance sur frais pour la suite, pourrait la solder en quelques années...