Comme une impression d'être revenu au mois de Mai 2007! L'image officielle du nouveau président le cadrait alors dans la tradition intello-sénatoriale devant un mur de livres, dans une attitude altière légèrement bedonnante...
Cette image lui seyait assez peu et la suite a rapidement confirmé avec les propos , les attitudes et les désignations ministérielles que la rupture avec la tradition républicaine rondouillarde était consommée...
Le clip élyséen de Dimanche soir a redonné de la hauteur et de la distance , comme une sorte de performance chiraquienne. La brièveté et la densité du message ont permis d'annoncer l'essentiel. Il n'était plus face à neuf français pendant deux heures, comme le 10 février, mais devant la France entière pendant six minutes. En moins de deux semaines, notre Président a revisité sa stratégie médiatique , mais surtout gouvernementale...
Merci à Mohamad Bouazizi le martyre tunisien déclencheur involontaire des révolutions arabes. On lui doit l'installation d'un ministre des Affaires étrangères qui satisfait l'ensemble de la classe politique! Un tel consensus qui dénonce à contrario et à posteriori l'amateurisme de la ministre débarquée (que je ne nommerai pas!) comble d'abord et surtout les citoyens à la fibre droitière quelque bousculée depuis 2007.
Les autres nominations sont de la même veine.
Eh ben voilà Nicolas, on a fait le tour et on recommence dans l'ordre...