Le projet de retraites est contesté. La dette publique tend vers 1600 MDS€. La sécurité des citoyens demeure incertaine. L'Etat-providence est débordé. Le chômage reste endémique. La Sécurité sociale est anorexique. L'Europe nous cherche des poux dans les camps illégaux. Les jeunes sont déboussolés. Les Japonais ne reconnaissent plus Versailles, défiguré par l'un de leur concitoyen. Les augures en panne d'intuition se délocalisent en Chine …
Le ciel français est constellé de trous noirs!
Le Président va mettre ( enfin!) un terme au suspense qui alimente conversations et bouillons médiatiques en constituant un nouveau gouvernement. Sera-t-il tout neuf , un astucieux bricolage ou un commando de campagne? De toute manière il décevra les 2/3 des citoyens, démocratie turbulente oblige...
Une idée iconoclaste et faussement naïve me traverse l'esprit. Tous nos maux résultent d'un État hydrocéphale , boulimique , myope et handicapé. Il devient urgent de lui faire subir la cure du siècle!
De mon bac à suggestions , j'en sors une qui frétille plus que les autres...
On applique un numerus clausus à des professions dites libérales, ce qui ne manque pas de sel. Je propose que l'on instaure un quota pour les fonctionnaires. Alors que le gouvernement tente d'en réduire modestement le nombre , les effectifs des collectivités territoriales ont cru de 40% en une décennie. La France compte 5,3 millions de fonctionnaires, soit 25% des « actifs ». Auxquels il convient d'ajouter plus de 3 millions de retraités, toujours à la charge des contribuables.
Reste à trouver le dénominateur commun magique pour réduire ce nombre. Mais surtout n'en confions pas la charge aux élus...