Après bien des tergiversations liées aux intérêts nationaux, l'Europe de l'Euro, va consacrer 80 MDS € au sauvetage solidaire de la Grèce. Le FMI, banque mondiale "anti-faillite", contribuera avec 30 MDS €, ce qui portera l'aide totale, sur 3 ans à 110 MDS €.
La France qui accumule 1500 MDS € de dette va prêter quelques 18 MDS € en 3 ans. Dépensant chaque année 20% de plus qu'elle ne gagne, elle doit donc emprunter elle-même ces petits milliards.Mais rassurons-nous, elle va faire quelques millions de profit sur les intérêts! A condition que le débiteur soit solvable au terme du prêt?
Cette épée de Damoclès, ressurgie au pays des mythologies, menace les économies européennes et en particulier notre pays. La déconfiture grecque a au moins une conséquence positive. Elle justifie chez nous cette cure d'austérité annoncée par le premier Ministre, qui naguère déjà n'avait pas mâché ses propos sur l'état de nos finances publiques. Cela nous évitera de rejoindre le clan honteux des pays qui ont dilapidé sans scrupule leurs ressources budgétaires.
Elle a également mis en évidence l'incapacité des structures communautaires à "surveiller" les membres du club. Il aura fallu la sanction d'agences de notation ( toutes américaines) pour rendre publiques les gestions désinvoltes des politiciens et administrations grecs.
Le Conseil de l' Europe s'est penché avec attention et sérieux sur une interdiction de la fessée qu'il prétend promulguer en toute priorité. Le voiçi contraint d'en administrer une retentissante et douloureuse à la petite Hellène!..