Le COR (Conseil d'Orientation des Retraites) vient de déposer son dernier rapport. On ne peut soupçonner cette assemblée qui a ses racines dans tous les corps de la société d'être partiale. L'état des lieux est comme le gouffre qu'il dépeint: noir!
Des pachydermes roses barrissent encore des propositions du bout de leur trompe trempée dans les marigots de l'imposture populiste. Cette posture risque de les envoyer au cimetière des éléphants victimes d'un retour de boomerang populaire! Les syndicats crient, c'est leur gagne-pain, même si celui-ci est plutôt rassis…
Un Manuel Valls, pragmatique, responsable et pourquoi ne pas le dire, séduisant à gauche, avance sur le terrain du dialogue positif, vers le carrefour des idées non-reçues où convergent les progressistes de droite conduits par Jean-François Copé. Ces deux quadra me plaisent quand ils négligent les précautions de langage de leur camp et bousculent le tabou de la retraite par répartition.
J'espère que leurs propositions couvriront les cris des barbouilleurs de rêve et feront florès en leurs chapelles respectives….