Il aura fallu moins de 24 heures pour que Martine Aubry renie à demi-mot son anathème contre Georges Frêche. Le paria d'hier est devenu l'indipensable rempart contre la droite. Qu'importe les moyens si l'objectif est louable!
La Mandroux est renvoyée à sa mairie dans la contestation assassine des urnes. Couderc est prié de retourner dans son pré bitterois qui ne sera jamais vert. L'empereur de Septimanie va compter avec gourmandise les ralliements des quelques électrons libres que les promesses parisiennes avaient fait diverger provisoirement, auxquels s'ajouterons les sujets écolos qui, de ce coté de France, ne peuvent guère parader. Après celles de Lénine, Staline et Mao, il pourra sans délai faire ériger sa propre statue sur une place (pourquoi pas la Comédie?) de Montpellier, dès la victoire- plébiscite du second tour acquise...
D'içi là, on recherche un battant Bleu assez charismatique et omniprésent pour arracher les absentionnistes à leur mollesse paresseuse. Sans que l'on soit assuré que ces derniers, s'ils sont de droite, mettent dans l'urne prochaine, un bulletin qui serve leurs convictions plutôt qu'un ex-voto au Grand Timonier languedocien...