Gros pavé dans l'Hexagone dont les ondes doivent se propager aux confins de la France ultramarine pour façonner un débat exhaustif!
Qu'en pensent les Mahorais fraîchement auto acquis à notre nationalité, les quelques résidents des Iles Glorieuses, les Nouveaux Amstellodamiens, les cousins de Terre Neuve ou les "Européens" d'Europa?
On devrait aussi le demander à ceux, migrants pugnaces ou sans papiers errants sur le sol gaulois, qui postulent pour une carte nationale à défaut d'identité!
En France métropolitaine , faut-il poser la question en français ou dans les nombreuses langues communautaires qui sont l'instrument d'usage familial et parfois de différence volontaire. Attention aux traductions, thème et version!
Aux chantres des langues régionales, il conviendrait également de donner des marqueurs communs. Car chacune de nos vieilles provinces peut tenter une OPA historique sur les racines de l'identité, ou à l'inverse la rejeter au prétexte de ce débat. Le réveil des régionalismes et des vieilles rancoeurs contre l'Etat jacobin pourrait bien émailler le propos de saillies inattendues autant qu'inopportunes!
Ce débat inapproprié pourrait virer au déballage de foire. Et à l'instant nous sommes largement pourvus….
Que chaque citoyen parle la langue française et l'Histoire répondra à la question fondamentale!