Sans prétendre dénouer l'écheveau compliqué de la "crise" géorgienne, on peux balancer l'encensoir aux effluves orientales, à notre Président qui, en l'occurrence, a ressemblé à lui-même! Promptitude, (ré)-actions en chaînes , enchaînées à un rythme et avec une clarté des accords peu coutumiers de la diplomatie ordinaire…
Même les esprits chagrins de l'antisarkozysme contractuel ont du rabattre, à leur fiel défendant, et admettre son rôle déterminant et rapide dans l'arrêt des combats. La suite est menée avec la même dynamique. L'implication physique directe, sur place, avec les "belligérants" et non par les canaux empesés des chancelleries ou des téléphones rouges filtrés a surpris la communauté internationale dont les Etats-Unis, toujours campés sur leur posture menaçante, surtout lorsque le conflit reste loin de leurs frontières…
Laurent Fabius qui a susurré du bout de la lippe le satisfecit de circonstance (qui peut aujourd'hui risquer le désordre des armes sur le Continent?) devrait regretter publiquement sa campagne contre la Constitution européenne. Car si cette avancée communautaire était en vigueur, nous aurions le même président pour gérer la suite pendant deux ans encore, avec la fermeté et une cohérence indispensables.
Or Nicolas Sarkozy rendra son tablier aux 12 étoiles le 31 décembre prochain et le passera au président de la République tchèque. L'ours russe doit déjà s'en lécher les babines….