L’écologie est très « tendance » ; les nouveaux impôts et taxes aussi!
Grenelle, carrefour de l’anti pollution planétaire, est un vivier de têtes pensantes qui débordent de bonnes idées pour débarrasser le monde des poubelles! L’ennui , c’est que cette vaillante troupe de petits soldats conduits par le capitaine KM travaille tellement qu’elle contribue à une nouvelle pollution. Réchauffement de l’atmosphère parisienne par une extrême agitation des neurones, débordement des poubelles regorgeant de brouillons de propositions, sont les conséquences les plus visibles de cette intense cogitation !
Mais la perversion la plus grave induite par cette nouvelle théorie du QQPP ( "quiconque qui pollue paye "), est l’institution de taxes, malus, amendes et autres fallacieuses contributions!
L’ultime, accouchée par les petits bonhommes verts ne manque ni d’audace ni d’originalité. Se découvrir coupable, quand on participe à une joyeuse réunion campagnarde autour d’un pâté de lapin et d’une bouteille de Bordeaux, bouscule la bonne conscience. Payer pour l’assiette encore vide rappelle les temps anciens, ("que les moins de….") où le préalable aux agapes gastronomiques était un écot sur le couvert!
Cependant, je m’étonne d’un paradoxe. Certes, les assiettes et verres jetables encombrent les poubelles qui elles-mêmes polluent nos paysages. Mais pourquoi ne pas taxer aussi la bouteille qui va terminer au pied d’un containeur débordant des joyeuses libations bien françaises?
Jean-Louis Borloo, consentirait-il un privilège au « Kil » de rouge sous le prétexte que ce verre vert est une icône de la tradition culturelle nationale?
En attendant, il nous nique et nous pique le fric avec sa taxe pique-nique!