Le débat sur les OGM me fait penser à un match à Twickenham: le temps est tellement maussade que tous les parapluies sont ouverts et chacun se protège sous le sien qui accroche celui du voisin dans un charivari trempé!
Si l'on tente de dépasser le conflit de surface où les médias épandent abondamment les informations phytosanitaires d'un principe de précaution érigé en doctrine de l'avenir, on trouve des rapports de scientifiques généticiens, experts, penseurs et autres clubs qui déroutent un peu les convictions primaires…
Si les hommes (et femme!) politiques ne peuvent présenter aux citoyens une vision clarifiée sinon claire dans ce débat et entreprendre une pédagogie qui mérite des cours de soutien, alors il ne reste que le bon sens de chacun s'il ne veut pas se fondre dans le troupeau frileux et grégaire des angoissés du futur!
Mes réflexions sur l'avenir de l'humanité et de la terre reposent d'abord sur la vérité suivante: depuis les millions d'années , les espèces vivantes animales et végétales ont évolué , muté, et disparu pour certaines. Le monde contemporain vit apparemment très bien sans les dinosaures et je suis, pour ma part, assez reconnaissant à mes lointains aïeux d'avoir osé affronter leur nature et se redresser sur leur deux jambes! Celui de demain pourrait probablement s'accommoder de la disparition des crotales, des mygales tueuses et même des cochons d'Inde?
On se lamente de la disparition de la banquise. La terre n'était-t-elle pas plus accueillante avant la période glacière? Quand va-t-on entreprendre le sauvetage préventif du soleil qui, on le sait est condamné à l'extinction?…
Le problème de la faim dans le monde et de la répartition des ressources est le grand défi qui se présente à moyen terme. Il est corollaire de celui de l'eau et des réserves énergétiques. Balancer des pesticides à tout vent me semble aussi dommageable aux humains ( et animaux) qu'un OGM soumis aux mêmes caprices des vents. Laisser à d'autres le monopole des recherches génétiques, c'est risquer nous-mêmes d'entrer un jour dans le club des sous alimentés. C'est aussi refuser aux pays pauvres leur coupe-faim indispensable, sous le fallacieux prétexte qu'il pourrait provoquer des boutons…
La calotte glacière fond? Merci la Terre d'avoir fait provision d'eau qui va répondre à la raréfaction sur le continent!
En réalisant une vaste exploitation de l'eau de mer par désalinisation, on pourrait tirer un grand bénéfice de cette inexorable processus que l'on redoute, et procurer des ressources aux populations pauvres. Le niveau montant également sur le globe, point de transport de matière première à assurer et pas de pollution additionnelle. Les unités de traitement, alimentées par les énergies renouvelables ( vent, soleil, géothermie..) et nucléaires, pourraient alors subvenir aux besoins en eau domestique et agricole. Le désert deviendrait vert d'hectares de plantations génétiquement résistantes, pour produire des aliments répondant sur place aux besoins des habitants et, à grande échelle, des biocarburants concurrençant l'inexorable montée du prix du pétrole!
Ce processus super équitable rendrait justice aux entrepreneurs et travailleurs, créateurs de revenus et de nouvelles richesses, face aux émirs, "propriétaires" chanceux de trésors fossiles, par le seul hasard de leurs tribulations désertiques.
On peut rêver à cet avenir vert dont la clé est, hélas, une hypothétique sagesse collective des nations!
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